Chamonix
- Argentière
C'est
parti pour un raid à ski vers Argentiere avec Bn,
Tonio, Ted Capwell et moi
photos:
Sylvio
résumé: Bn
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Départ à midi de la voiture
Direction, le glacier d'Argentière.
La benne est fermée, et comme on est radins, on veut
pas payer le refuge. Résultat (comme on comptait
rester jusqu'à dimanche): le portage du matos de
ski et d'alpinisme, la tente, la bouffe, le gaz, les duvets,
les matelas, le red bull .
Au total 25 à 30kg par personne sur le dos, pompes
de ski aux pieds, le tout sur 1600m de dénivelée.
Inhumain... Il y a beaucoup de neige, c'est platré
comme très rarement, on est quasi seuls dans cette
immensité, génial!
On arrive
tard sur le lieu du bivouac (19h30), il faut encore préparer
la bouffe, installer le bivouac, faire beaucoup d'eau vu
notre état de déshyddratation, faire à
bouffer, préparer les sacs pour le lendemain, et
surtout essayer de dormir... Pas facile à 4 personnes
dans une tente pour 2-3, avec en plus un matelas autogonflant
qui vient de rendre l'âme ... Côté duvets,
c'est pas mieux, la palme d'or revenant à Ted capwell,
avec un duvet "température extrême +5°C..."
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arrivée
sur le haut du glacier d'argentière
avec pas mal de nuages et...
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Ted
qui fait une démo avec son couteau
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moi
tout content...on mange!
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le
lendemain, tentative de la NNE des courtes
Le
lendemain, réveil glacial à 4 heures, les
parois de la tente sont toutes gelées, ça
nous tombe dessus au moindre mouvement et ça nous
humidifie... Le temps de faire un thé, de s'envoyer
un red bull et on sort de la tente, histoire d'avoir un
peu plus d'espace, et là... c'est le drame! -10
voire -15°, et un petit vent qui vous glace jusqu'aux
os
Donc
zou, on essaye de pas traîner, direction la NNE
des Courtes, qui doit être en conditions merveilleuses:
la veille, il n'a pas dégelé au dessus de
2000 mètres! Mais on comprend vite le problème:
ça brasse au dessus des genoux, parfois ça
commence à porter et dès qu'on appuie le
pied, ça casse. Epuisant. On trace comme ça
jusqu'en dessous de la rimaye, mais il est déjà
près de 9 heures, si on doit faire la trace dans
60 de poudre jusqu'en haut on ne pourra pas!
Nous ne sommes pas seuls, on croise des alpinistes qui
voulaient faire les Suisses aux Courtes mais là
aussi la réponse tombe: trop de neige, on aurait
pas pu!
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La
NNE des Courtes vue du dessous de la rimaye
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Glacier
des Améthystes => col du Tour Noir
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Le
Triolet avec en premier plan notre petite
descente sous la NNE des courtes.
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retour
au bivouac
Direction
le bivouac, on en profite pour l'aménager un peu:
cuisine taillée dans la neige avec plan de travail,
tables et chaises par Kortex, chiottes 3 étoiles
avec escalier d'accès par Tonio. Pendant ce temps
je me colle la bouffe et Ted Capwell, malade comme un
chien, décide de redescendre vers la civilisation,
les douches, les lits avec des couettes, le chauffage,
les voitures qui portent les 30kg à notre place...
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le
bivouac avec le glacier du milieu, le refuge
en fond
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le
bivouac avec le Dolent au centre
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le
bivouac sous fond de droites...
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le
bivouac avec la vallée au fond
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notre
cuisine de compétition
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Le
bivouac au couché du soleil
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retour
à la civilisation
Bien
décidés, on remet ça au lendemain.
Mais manque de bol, ciel tout bouché le matin,
on décide de pas y aller, d'autant plus qu'une
méchante perturbation est annoncée. Evidemment
2 heures plus tard le soleil brille, on est dégoûtés
mais à partir de midi, la perturbation arrive en
force. On redescend, 1600m de dénivelée
dans l'autre sens dont 800m de portage, les sacs sont
encore plus lourds qu'à l'aller (Ted es plus là
pour porter la tente...). On arrive en bas comme des robots,
complètement explosés, avec la ferme intention
d'y retourner avant la fin du mois! A suivre...
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La
moraine du glacier d'argentière
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